Comparatif : dopage ou vélo électrique ?

L'enduro VTT est une discipline encore jeune. De nouvelles épreuves apparaissent chaque week-end en France et dans le Monde entier. Des courses aux concepts souvent novateurs et séduisants, faisant la part belle au plaisir de rider en toute liberté. A contrario, les réglementations sont encore mal définies et le projet de Coupe du monde d'enduro vient d'ailleurs d'être reportée à une date ultérieure. Dans ces périodes troubles, tout comme l'ont connu nos anciens en période de guerre, chacun tente alors de tirer son épingle du jeu en flirtant avec la légalité.

La saison 2012 venant de s'achever mais la prochaine se préparant déjà, il n'est plus temps de se contenter de changer de méthode d'entraînement ou de gagner quelques centaines de grammes en achetant de nouvelles pièces pour votre vélo. Non, le Stach Team vous propose un test comparatif entre vélo électrique et dopage afin de pouvoir estimer finement le gain chronométrique rendu possible en spéciale grâce à ces deux méthodes et de vous permettre ainsi d'améliorer significativement vos résultats en 2013. De quoi vous frayer une place au soleil dans ce monde encore sauvage qu'est l'enduro...

VELO ELECTRIQUE

On en parle depuis déjà quelques années dans le cyclisme sur route grâce aux travail du grand champion italien Fabio Cancellara mais les recherches en sont encore presque au point mort dans le domaine de l'enduro. Certes il existe quelques modèles de VTT électriques comme le stachique Samedi 26 de chez Moustache Bikes ou le teutonique Ion 16 E-Boxx de chez Nicolai. Adoptant chacun des solutions éprouvées, ces vélos vous permettront de gagner un temps précieux dans toutes les parties autrefois allouées au pédalage sans avoir à entamer votre capital physique, ni à avoir recours aux produits dopants parfois jugés mauvais pour la santé.

Inconvénients : ces machines sont coûteuses et, de par leur embonpoint, pas toujours très adaptées à la pratique de l'enduro en compétition, le coeur de l'activité sportive du Stach Team. De plus, les batteries sont souvent trop visibles et sont susceptibles d'éveiller quelques suspicions chez les autres coureurs.

A noter pour information que l'on assiste à la création, sur quelques épreuves aussi prestigieuses que la Transvésubienne, d'une catégorie "électrique". Mais nous soulignons là le peu d'intérêt à y participer puisque vous vous retrouverez alors à armes égales avec la concurrence et cela diminuera d'autant vos chances de l'emporter.

Notre conclusion concernant le vélo électrique, c'est qu'iil existe tout de même quelques espoirs d'amélioration avec le développement d'un matériel discret et efficcace. Nous attendons ainsi vivement de pouvoir tester le E-Ram de chez Bionicon. A suivre donc...

DOPAGE

Tout le monde connaît le dopage : le dopage reste une méthode rustique mais extrêmement rentable. Le rapport prix/seconde est effectivement pour l'instant imbattable. Et ceci risque de perdurer car les prix devraient rester bas : les contrôles se multipliant dans toutes les disciplines sportives, de nombreux produits dopants de bonne qualité restent en effet sur le marché sans trouver preneurs.

D'autant que les filières des pays d'Europe de l'est restent nombreuses et incontrôlables, même si, et c'est le seul bémol, il est parfois difficile d'effectuer sa commande sur internet lorsque les sites de vente ne sont pas traduits, ou mal traduits par Google Translate. Pour ceux qui ne parlent que français et qui veulent consommer français, rendez-vous sur le site Fitadium. Pour les amis de la pilule de sous la langue de Shakespeare, allez sur le site Chemical Services. Enfin, rendez-vous directement auprès de votre pharmacien si vous ne souhaitez que de l'EPO.

Par ailleurs, la coke ou les produits euphorisants, disponibles aisément auprès de vos revendeurs de quartier, ont une réelle utilité en enduro où la prise de risque est importante. Ils vous permettent ainsi de gagner du temps en descente. Ils ne coûtent souvent pas très cher là non plus et peuvent être utilisés de façon très ponctuelle sans avoir recours à des transfusions sanguines ou de longs traitements de pré-saison.

CONCLUSION

Même si l'électrique reste promis à un grand avenir, sur le terrain, il n'y a pour l'instant pas photo : en vous permettant de gagner du temps aussi bien en montée qu'en descente, en restant à des tarifs abordables, en étant plus souple d'utilisation, le dopage est autrement plus efficcace et rentable que le vélo électrique ou que l'eau claire.

Les contrôles anti-dopage restant quantité négligeable en enduro et cléments à l'égard des ambitieux, le dopage est donc à conseiller vivement aux nouveaux arrivants de la catégorie master - qui ont leurs plus belles années derrière eux et qui ne craignent pas de mettre à mal leur santé - ainsi qu'à tous ceux qui souhaitent vivre une saison 2013 enfin couronnée de succès - et trouver de nouveaux sponsors pour une possible coupe du monde d'enduro 2014 ou de nouveaux maillots personnalisés...