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STACH TEAM
15 mars 2015

Cochon'duro 2015

cochonduro

Ci-gît Sylvainized...

Pas de podium sur un enduro ? Cela fait bien longtemps que ça n'était plus arrivé au Stach Team. Depuis le 15 juin 2014 exactement, soit 305 jours (statistique hors Coupe de France).

Mais le Stach Team n'avait visiblement pas mis ses boeufs dans les bons paniers...

Piedbot aurait gagné en Cadet mais il était en Senior, Filoupète aurait fait un podium en Master1 mais il était en Master2, Tocard aurait fait un podium en Féminine mais il était en Master1, etc.

Crise générationnelle, faille temporelle ou caprice du ciel, toujours est-il que les résultats ne sont pas là !...

Il manquait sans doute un néo-master1 comme Ben Baraka pour sauver la barque de ce vaste naufrage, mais celui-ci semble avoir stoppé la compétition (quoiqu'on attende toujours sa déclaration officielle...).

Résultats complets  (fichier Excel)

Photos

Ci-dessous le compte-rendu détaillé de Sylvainized :

L’enduro de Bras qui fait mal aux jambes

Quelques jours avant les élections départementales, les organisateurs se firent remarquer par leur zèle frontiste très offensif puisqu’ils proposèrent un enduro en aucun point halal – le cochon enduro – pour éviter toute confrontation due à un brassage des populations. Exit donc les Ybrashim ! Que des fiers à bras avec des gueules de Bras de Pitt ! Sous les barnums installés sur la place de la mairie, il aurait été impossible d’écouter un Brassens ou « Le métèque » de l’autre stachu de Georges… Non, ici on est dans le sud BBR où un rider est un « sportif vélo » ou un « multisport », comprenne qui pourra…

Ironie du sort, la menace d’un déluge annoncé par Météo France sabras toute ambition des sudistes : conséquence, une centaine d’entre eux n’a pas daigné se mesurer à ses congénères de la brasguette…

Qu’importe pour le Stach Team dont la brasvoure et l’humour abrasif ont toujours été la pierre angulaire de leurs combats enduristiques ! Douillettement logé à Barjols, le doyen du Stach Team Sylvainized (l’auteur de ces lignes) prit sous son aile le jeune Vince – cadet du Stach – pour finaliser sa formation tandis qu’une cohorte de stachus et leur marmaille à peine sevrée s’exilaient dans les innombrables recoins de la grande masure du Real, leur foutant par la même une paix royale. Piébot, accompagné de sa muse, joua certainement du brasquemart comme il le clama pour s’élever lui aussi au rang de père, mais personne ne brasma dans la chambre où le couple prétendit s’ébrouer chaque nuit… Ce même fier à bras, épaulé du mesquin Foulabien, blotti dans l’embrasure d’une porte, me filma, me chambras et vibras d’une émotion toute stachique en m’informant que je partirais en pôle position et que le train du Stach Team me passerait sur le corps… Me sabras-t-il pour autant ma préparation et mes enthousiastes prétentions ? Pensez-donc mon brasve !!

Sereins, la veille de la course, après une magnifique demie journée de reco avec la Vince, bouffis d’assurance au vu du tracé facile et magnifique, nous nous éclusâmes quelques flacons de houblon brassé en donnant une quantité pléthorique d’informations éminemment contradictoires à nos compères stachus qui tentèrent en vain de glaner quelques détails pertinents des spéciales…

Le téléphone vibras sur les tommettes interrompant ainsi la huitième méticuleuse et frénétique braslette de la Vince de la bouche duquel j’avais perçu plus tôt le glissement d’un ronflement vers un râle sourd et extatique… S’ensuivirent les habituelles manies des uns et des autres notamment celle – commune - qui consiste à créer des atmosphères et ambiances dans les wc avant la course. Comme par un enchantement abrascadabrantesque le petit coin devint un lieu – difficile d’accès – où la sensation d’une acide oppression aurait pu provoquer un décollement des muqueuses ou certains troubles mentaux. D’ailleurs, aucune des stachettes présentes ne brasva l’interdiction d’utiliser ces lieux avant la course…

Mais c’est sur place que tout se joua : le team qui l’avant-veille me tomba à bras raccourcis pour me signifier mon irrémédiable pôle position, ne se cabras même pas quand – force de l’âge oblige – j’imposai un ordre inverse de passage… Et abrascadabra, Piébot se trouve devant avec les gros, les bras cassés, et voit aussi sur son chrono des brassées de secondes s’envoler car les pilotes stagnent dans les cassures et autres ornières scabreuses… Tandis que Piébot me témoignait sa rancune par des bras d’honneur systématiques avant chaque top départ, j’étais, moi, tout sourire, fier de lui avoir mis jusqu’au bras ! Heureux, je pris même le temps d’embrasser la charmante Nabrastilová, une jolie immigrée slovaque porte-bonheur du Nebraska, qui partit avec moi en fin de peloton à chaque départ de spéciale.

Les résultats ? Sylvainized a gagné. Contrairement à d’autres, aucun cul torché. Contrairement à certains, 2 jours ridés. Contrairement à tous, jamais emmerdé dans les spéciales !

Une preuve s’il en est que le Stach Team et ses stachus les plus rompus à l’exercice misent tout sur la stratégie pour réussir leurs enduros,

Brasvo !

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